Dans le domaine industriel, il y a trois grandes catégories de fûts : les fûts métalliques, les fûts plastiques et les fûts kraft. Aussi appelé fût fibres, le fût kraft, disponible chez Hirschfeld Emballages, bénéficie des avantages du carton. Il présente de bonnes qualités pour le conditionnement, le transport et le stockage de marchandises. Son côté « écologique » est aussi un avantage dans l’environnement économique actuel.
Voici donc plus d’informations sur la création de ce fût très spécial issu du papier kraft.
L’histoire du carton kraft et du fût fibre
Tout d’abord, son nom à consonance germanique attire l’attention. En effet, « kraft » dans la langue de Goethe signifie « force ». Selon Wikipedia, la paternité de ce matériau revient justement à un allemand nommé Carl Ferdinand DAHL. Ce dernier a déposé en 1884 à Danzig, en Prusse à l’époque, un brevet de pâte à papier au sulfate. C’est l’ancêtre du carton kraft !
En 1890, la première usine fabriquant cette pâte ouvre en Suède.
En France, le terme est apparu en 1907.
Une innovation en 1930 par M. Thomlinson permet de récupérer les produits chimiques par le biais d’une chaudière spéciale.
Et dix ans plus tard, dans les années 1940, le procédé au sulfate fût abandonné au profit du kraft.
Au début du siècle précédent, le chanvre de Manille servait à sa conception. Mais progressivement, son remplacement s’opère au profit des résineux tels que le pin ou le sapin.
Une technique de fabrication alliant l’autonomie énergétique !
Pour les industriels s’engageant dans une démarche écologique et durable, opter pour l’emballage kraft peut avoir du sens. En effet, recyclage, circuit fermé et autonomie énergétique sont au programme de la conception de la pâte à papier de ces fûts.
Voici donc d’un point de vue technique, les étapes de fabrication du carton kraft :
- L’imprégnation. Le bois est découpé en copeaux . Ces derniers sont chauffés, humidifiés et mélangés à de la liqueur blanche et noire.
- La cuisson. Les copeaux passent ensuite dans un « digesteur » qui désagrège le bois grâce à une cuisson sous pression pendant plusieurs heures. A la sortie, le « brown stock », une pâte solide, est récupérée. Le liquide restant est une liqueur noire fait l’objet d’une réutilisation pour l’étape précédente! Une partie du procédé fonctionne donc en circuit fermé.
- Récupération. A cette étape, une substance issue des arbres résineux se collecte : la colophane de savon. Sa transformation aboutit à huile de tall servant à fabriquer de la colle pour papier et carton justement ! L’huile de tall – ou tallöl – entre aussi dans la composition de vernis, savon, alkydes, peinture…
Mais ce n’est pas tout. Cette étape s’appuie sur une combustion et des procédés de géochimie générant de la vapeur haute-pression. Cette vapeur, convertie en électricité, rend largement autonome toute l’usine. L’excédent d’énergie est réinjecté dans le réseau électrique local !
- La ventilation. Ainsi, les copeaux de bois sont aspirés et les composés volatils, de l’essence de térébenthine brute essentiellement, sont aussi récupérés à ce moment-là.
- Le tamisage sert ensuite à séparer la pâte des autres débris.
- Le lavage de la pâte.
- Et le blanchiment de la pâte à papier. Dans le cadre de la fabrication des emballages carton et des sacs en papier, le blanchiment est réduit, ce qui permet de réaliser des économies.
Le résultat est la production d’un emballage carton solide et apte à contenir des produits alimentaires et non alimentaires.
L’adoption de l’emballage kraft par les industriels
Très connu du grand public pour les enveloppes kraft de couleur brune, les professionnels l’adoptèrent rapidement dans de nombreux secteurs :
- Le domaine artistique et les beaux-arts, car c’est un papier sur lequel il est agréable de peindre et dessiner.
- Dans l’édition, la papeterie et les papiers cadeaux.
- Le carton sert aussi de protection pour les meubles lors de leur conditionnement et leur transport.
- Il sert aussi à renforcer, dans le domaine de la construction et du bâtiment, les sacs de ciment ou les sacs de plâtre.
- Toujours dans les emballages souples, on le retrouve dans l’agriculture avec des sacs d’engrais ou de granulés pour animaux.
Dans sa forme la plus rigide, c’est-à-dire en fût, les fibres de ce carton lui confèrent une telle résistance qu’il peut accueillir tous types de produits qu’ils soient secs, pulvérulents, pâteux ou liquides.
Par exemple, certains de nos fûts kraft servent sur le continent asiatique à contenir des épices.
Les avantages d’un fût kraft
En synthèse, un fût kraft présente des avantages à plusieurs niveaux :
- Son poids. C’est un emballage plus léger que les fûts plastiques ou les fûts métalliques. Si le poids lors du transport ou de la manutention est important, c’est un élément à prendre en compte.
- Sa contenance, de 20 litres à 350 litres, permet de répondre à de nombreux besoins.
- Il est recyclable. Après utilisation, le fût se désosse complétement et permet de séparer d’un côté le carton et de l’autre les éléments métalliques de sertissage et de fermeture du fût.
- Polyvalent, il peut accueillir des produits alimentaires et non-alimentaire.
- Sécurisé, ce fût à une fermeture à levier inviolable et plombable.
- Homologué UN / ONU pour le transport des marchandises dangereuses solides.
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Hirschfeld Emballages se positionne comme votre partenaire français privilégié pour vous fournir des fûts kraft. Nous travaillons beaucoup sur le territoire national mais également à l’international.
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